Un Nadal à deux vitesses passe le premier tour à Rome
Nadal est très perspicace, presque visionnaire. Lors de sa conférence de presse d’avant-tournoi, le Majorquin déclarait : “Tous les matches sont difficiles pour moi aujourd'hui, difficiles et plus imprévisibles qu'avant”. Il se trouve que l’Espagnol avait parfaitement raison. Opposé à un Zizou Bergs qui n’a pas tant complexé que cela, Nadal a fini par s’en sortir en presque 3h de match (4-6, 6-3, 6-4).
Face à un Belge très agressif (28 coups gagnants, 19 fautes directes), ‘Rafa’ a eu du mal à trouver la clef. Malgré un bon début de match, le taureau de Manacor s’est fait surprendre par un adversaire entreprenant. Cédant 5 des 6 derniers jeux du premier set, celui qui a remporté dix fois ce tournoi de Rome s’est retrouvé dos au mur.
Peut-être encore un peu perturbé par le changement d’altitude (entre Madrid et Rome), Nadal a mis un moment à réellement entrer dans sa partie. Montant en puissance au fil du match, il a finalement fait plier son adversaire. Retrouvant progressif ses frappes lourdes ainsi que ses schémas de jeu préférentiel, l’homme 14 fois vainqueur à Paris a fait preuve d’une grande combativité pour s’imposer au finish. ‘Rafa’ continue donc sa route en Italie et croisera le fer avec un adversaire d’un tout autre calibre au prochain tour : Hubert Hurkacz (9e mondial).
Malgré un match en dent de scie, l’Espagnol n’a pas semblé si mal à l’aise physiquement et a sûrement besoin de jouer beaucoup de matchs pour retrouver tous ses automatismes. L’essentiel est quoi qu’il en soit assuré avec cette 5e victoire en trois semaines de compétition.